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Les fonds Félix Arnaudin (1844-1921), collecteur et photographe des "Choses de l’ancienne Grande Lande"

Simon Arnaudin, dit Félix, est né le 30 mai 1844 à Labouheyre, modeste bourgade du canton de Sabres, dans le département des Landes. Il appartient à « une honorable famille du pays » qui vit des revenus de plusieurs métairies.

Etudes
Il « passa trois années [de 1858 à 1861], longues à son gré, au collège de Mont-de-Marsan, mal à l’aise en cet étroit milieu au sortir des grands horizons de ses landes dont le hantait le souvenir. Rentré dans son village sans but ni vocation arrêtée, il reprit ses études (...) avec son curé, -l’abbé Cassiau, - féru de latin (...)et qui en transmit le goût ardent à son élève ». (Dictionnaire biographique des Hommes du Midi de Carnoy, notice (auto-biographique) rédigée par Arnaudin à la troisième personne).

L’âge d’homme
Venu l’âge d’homme, Félix Arnaudin « tenta quelques incursions sur le terrain commercial ». Il travaillera en un premier temps avec son père, Barthélémy Arnaudin, concessionnaire des forges de Pontenx en gare de Labouheyre, puis dans le courtage des poteaux de mines. Mais, reconnaît-il, « toujours sans conviction ni aptitude suffisantes, et bientôt il s’en détourna tout à fait ».

Marie
En 1874, survient une crise familiale déterminante pour l’homme de trente ans qu’il est alors, crise provoquée par sa liaison avec une jeune servante de la maison, Marie Darlanne (1856-1911). De douze ans sa cadette, Marie est la plus jeune des quatre filles du forgeron de Commensacq, commune située à 8 km de Labouheyre. Rentrée comme domestique dans la maison familiale du Monge à 14 ans, elle en sera chassée en 1874 par la mère de Félix qui ne peut tolérer ces "amours ancillaires". Mais Félix ne pourra jamais quitter réellement Marie qui reviendra vivre auprès de lui de 1881 à sa mort. Elle sera ainsi malgré tout la compagne de Félix Arnaudin durant trente années, mais Félix ne pourra jamais l’épouser, sa famille préférant le voir rester célibataire et sans descendance, plutôt que de contracter une mésalliance.
Cet épisode douloureux, Arnaudin le consignera dans son journal. Initialement "Journal de chasse", car Félix est un grand chasseur au quotidien, comme tous les hommes de la famille d’ailleurs, notamment son père et son frère, ce journal donc, ouvert en 1861 pour marquer son retour au pays et interrompu en 1862, lors de sa tentative d’insertion économique, sera justement repris en 1874, mais cette fois avec une tonalité plus intime, jusqu’en 1914.
Ainsi se mêlent chez Arnaudin l’amour du pays et son amour pour Marie, marqués tous deux du sceau de l’écriture (la tenue du journal). C’est pourquoi, sans doute, ne pouvant se marier avec Marie, Félix épousera la Lande :
« La Lande, avec l’étrange poésie de ses vastes étendues libres, restait sa vision obsédante ; dès ce jour, et jusqu’à l’heure où elle disparut, envahie par la forêt, il lui appartint tout entier (...) enfiévré de solitude et d’espace, mais volontiers aussi recherchant la compagnie des vieux pâtres, curieux de leurs usages, des détails de leur vie semi-nomade, et recueillant leurs contes, leurs légendes, tout ce qui se répétait traditionnellement autour des parcs, -étendant en même temps son enquête aux chansons, dont les noces, les veillées d’hiver des fileuses, et surtout les réunions qu’il organisait lui-même à ce dessein lui procuraient peu à peu une abondante moisson (...) » (Extrait de sa notice biographique pour le Dictionnaire biographique des Hommes du Midi de Henry Carnoy).

L’entrée en folklore et en photographie
L’année 1874 est donc cruciale dans la vie de Félix Arnaudin, non seulement pour sa vocation de folkloriste, mais aussi pour celle de photographe, puisque c’est à cette même date qu’il fait l’acquisition de son premier appareil photographique.

De l’érudition au folklore
Si, en apparence, il semble forger ses premières armes dans l’érudition, comme en témoigne la « curieuse notice sur Une branche des Pic de la Mirandole dans les Landes parue en 1873 dans la Revue de Gascogne », il n’hésite pas à préciser qu’« il [en] avait puisé les premiers éléments dans une tradition locale ». Et de l’érudition au folklore qu’il n’y a qu’un pas à l’époque ! De plus, il est soutenu et encouragé dans cette conversion par un homme public estimé dans la région, Jean-Baptiste Lescarret (1819-1898), auteur du Dernier pasteur des Landes (1858), qui l’introduira auprès des membres de l’Académie de Bordeaux.

Le crépuscule de la lande pastorale
Il faut savoir que le département des Landes est jusqu’en 1860 un monde agricole qui repose sur l’élevage, les champs cultivés et les pins gemmés. C’est une campagne française, certes singulière, mais ordinaire, avec ses “airials” constellés de métairies en bois et torchis, ses marais, ses lagunes... Alentour se déploient de vastes étendues, qui bien que désertiques, sont marquées de l’empreinte humaine, avec ses “parcs” aux toits de tuiles et ses “bordes” recouvertes de brandes, parfois flanqués d’un abri de berger.
Puis vint Napoléon III, et le précieux équilibre traditionnel entre pins, champs et élevage bascule. Il y eut d’abord la construction de la ligne de chemin de fer Bordeaux-Bayonne traversant les Grandes Landes (elle passe à Labouheyre), suivie de la loi d’exception du 19 juin 1857 qui, sous prétexte de salubrité publique, oblige les communes à drainer “cet hostile désert marécageux” pour l’ensemencer de pins. Ces mesures seront à l’origine des formidables spéculations qui sonnent le glas de ce régime agro-pastoral séculaire, au profit d’une monoculture forestière. La toute jeune forêt landaise “civilisatrice” aura ainsi raison du “Sahara français” et de “ses derniers sauvages”, selon l’opinion de l’époque.

Assistant au crépuscule de cette vie pastorale et de son « désert envoûtant », Félix Arnaudin entreprend alors ce qui deviendra l’œuvre de sa vie, à savoir la sauvegarde de cette culture qui disparaît, ainsi qu’il l’écrit non sans lyrisme dans la préface de ses Chants populaires de la Grande Lande, publiés en 1912 :
« Que de choses aimées dont chaque jour emporte un lambeau ou qui ont déjà disparu et ne sont plus qu’un souvenir ! La lande elle-même, par-dessus tout, où flottait, lointaine, à demi éteinte, d’autant plus grande dans son silence, la lente complainte du pâtre ou du bouvier perdus au vague de l’espace, et aussi, tant douce à ouïr au voisinage des parcs taciturnes, la fraîche cantilène des coupeuses de bruyère, vibrant dans la torpeur de ses pâles vesprées d’arrière-saison ; la lande infinie abandonnée sans partage à la vie pastorale, et endormie -à jamais, semblait-il, mais des temps nouveaux sont venus brutalement briser le charme- dans son vieux rêve d’immensité et de solitude... Maintenant, la lande n’existe plus. Au désert magnifique, enchantement des aïeux, déroulant sous le désert du ciel sa nudité des premiers âges, à l’étendue plane, sans limites, où l’œil avait le perpétuel éblouissement du vide, où l’âme, élargie, enivrée, tantôt débordait de joies neuves et enfantines, tantôt s’abîmait dans d’ineffables et si chères tristesses, a succédé la forêt, -la forêt industrielle ! avec toutes ses laideurs (...), dont l’étouffant rideau, partout étendu où régnait tant de sereine et radieuse clarté, borne implacablement la vue, hébète la pensée, en abolit tout essor ».

Félix Arnaudin vit dans la nostalgie d’un âge d’or, d’une origine perdue qui s’oppose frontalement au mythe du progrès de l’époque. Rousseauiste après l’heure, néo-romantique, il fustige le progrès corrupteur de sa lande natale et des “cœurs simples” qui la peuplent : « Car alors l’originelle bonté de la douce race landaise restait encore intacte au fond de nos cœurs, où à présent, à leur place, grimacent tous les sentiments d’envie, de haine ou d’orgueil démesuré dont, au contact des étrangers et des idées nouvelles, nous sommes maintenant pour jamais infectés » (Un jour, sur la grand’lande).
Il ne peut se résoudre à dire adieu au pays et choses de son enfance, l’enfance faisant coïncider chez lui à la fois le chronologique et le biographique, puisqu’il s’agit aussi bien de la fin d’un monde -celui de la lande d’avant la forêt- que de la disparition de sa propre enfance passée au sein de cette lande ancestrale, devenue le paradis perdu de l’adulte :
« (...) splendeurs que cette pointe de pins confine à des bords inconnus dont l’aspect, d’une étrangeté naïve, étonne le souvenir de l’enfant de ces plaines et remue dans le passé de vagues instincts d’enfance. (...) O ma lande ! ma terre chérie !  » (Journal, année 1874).
Quoi d’étonnant alors à ce qu’il repousse les prétendantes au mariage que son entourage ne manque pas de lui présenter, pour s’éprendre de Marie Darlanne, simple paysanne, qu’il désigne souvent dans son journal par l’expression “l’enfant” ou “la pauvre enfant”.
Quoi d’étonnant encore à ce que Félix Arnaudin consacre son existence à sauver de l’oubli tout ce qui faisait “l’âme” de son pays, par l’écriture et le collectage des contes, chansons, proverbes, langue... Mais aussi par l’image en “fixant” paysages, habitat, costumes, scènes collectives, etc., grâce à l’appareil photographique, concession notable au progrès, certes, mais uniquement parce qu’il sert les intérêts d’un univers en disparition ! Et puis le folklore est en passe de devenir une science...
Encore qu’Arnaudin préfère aux vocables “photographie”, “photographier” et “photographe”, ceux d’“image”, “imager”, “imagier” : «  En me voyant sans cesse sac au dos, par la bruyère et les quartiers, partout où il y avait une vue ou une figure à reproduire, les gens un peu de tous côtés, avaient pris l’habitude de m’appeler lou limajayre -traduisons sous l’agglutination de l’article “l’imagier”- parce que je faisais des “images”, et j’en suis venu moi-même à user souvent dans mes notes des mots “image” et imager” tant j’ai d’antipathie pour ceux de “photographie” et “photographier”, les plus détestables emprunts à mon goût, que le français ait pu faire au grec... » (Un jour sur la grand’lande).

L’imagier de la Lande
Félix Arnaudin achète son premier appareil photographique en 1874 et décide d’entrer en photographie « Un jour de l’an 1875, en juillet ». Dès cette date, il tiendra le répertoire détaillé de ses prises de vues de la lande, avec un rétrospectif pour l’année 1874.
De l’été 1874 à février 1878, le cahier-répertoire mentionne 216 négatifs pour une soixantaine de “sorties” (excursions). Après fléchissement puis arrêt, sa production reprend en mai 1880 jusqu’en mars 1887, où Arnaudin exécute 205 négatifs pour 88 sorties, mais seules 96 images trouvent grâce auprès de leur auteur.
A partir des années 1890, les progrès de l’industrie photographique aidant et sa pratique s’affirmant, il n’aura de cesse de “fixer” jusqu’à sa mort son “ancienne Lande”, produisant 3218 négatifs, dont 2 425 seront répertoriés par ses soins, et qui constituent « une collection de tout ce qui se rattache au passé de nos vieilles Landes, types, costumes, habitations, vues, etc., toutes choses qui se modifient ici beaucoup plus rapidement qu’en aucun autre lieu de France, et dont plus tard on retrouvera du moins là un souvenir. Sous ce rapport, je fais donc, si je ne me trompe, œuvre plus ou moins utile (...) » (Lettre de Félix Arnaudin (25 avril 1887) à Louis-Adolphe Davanne, vice-président de la Société Française de Photographie (Paris).
Parmi cette immense "imagerie de la Grande Lande", une photographie est emblématique de l’œuvre d’Arnaudin photographe, il s’agit bien sûr de celle des fileuses de Maroutine, datée du 13 avril 1893, qui aura nécessité, outre un temps de pause conséquent, l’installation de la scène dans une maison en ruine, sans toit et un mur en moins, pour une luminosité adéquate. Ce “tableau” fera partie des cinq photographies publiées en 1912 dans le tome 1 des Chants populaires de la Grande Lande (chez Berthaud à Paris).

Le folkloriste reconnu
Surnommé par les gens du pays le “pèc”, le fou, (fou de lande en tout cas), ou mieux “lou limajayre” (l’imagier), Félix Arnaudin n’en était pas moins considéré par les folkloristes de son temps. Il correspond avec Paul Sébillot, directeur de la Revue des Traditions populaires (fondée en 1887) et de la collection “Littérature populaire de toutes les nations”, avec Henri Gaidoz, directeur de la revue Mélusine (1877) ; Henry Carnoy, directeur de La Tradition (1877), avec lequel il entre en relation à propos de sa notice (auto)-biographique -puisque Carnoy la publiera telle qu’Arnaudin lui envoie en 1900- du Dictionnaire biographique des hommes du Midi  ; Armand Landrin, conservateur du Musée d’Ethnographie au Palais du Trocadéro, qui lui propose de le parrainer pour entrer à la Société des Traditions Populaires : « Je tiens à avoir l’honneur d’être votre parrain, très fier d’amener à la Société une aussi précieuse recrue  » (lettre de Landrin à F.A. du 15 avril 1888) ; Jean-Eugène Dufourcet, vice-président (1878-1890), puis président (1890-1900) de la Société de Borda (Dax, Landes), fondée en 1876, (Arnaudin s’abonnera à son Bulletin en 1883 mais ne deviendra membre qu’en 1885) ; Pierre-Daniel Lafore, l’un des fondateurs de l’Escole Gastou Febus en 1896, dont il sera membre dès l’année de sa création ; Achille Millien, Gaston Paris, etc.

Une oeuvre inédite
Or, malgré cette reconnaissance par les spécialistes du folklore, Félix Arnaudin publiera très peu. S’il entreprend dès 1878 la collecte des contes et chansons de la Grande Lande, il ne publiera qu’une « faible partie d’une abondante moisson », en 1888, sous le titre : Contes populaires recueillis dans la Grande-Lande, le Born, les Petites-Landes et le Marensin, la suite de « l’abondante moisson » restera inédite (alors que Jean-François Bladé a publié ses Contes de l’Armagnac en 1867 et François-Marie Luzel ses Contes bretons en 1870).
Quant aux Chants, le premier tome ne paraîtra qu’en 1912. Pourtant, Félix Arnaudin souhaitait écrire le “Livre de la Lande” et « perpétuer son souvenir par l’écriture » :
« A un très érudit et fervent ami de notre pays landais qui gracieusement me pressait d’aborder l’entreprise, je répondais naguère : « La pensée d’un livre à faire sur notre ancienne lande n’a jamais cessé de remplir mon esprit ; et l’amour passionné, presque maladif, que dès le premier âge je nourrissais pour elle, -en ayant saisi, je crois, toute la magique poésie- m’aurait peut-être permis d’en mener quelques parties à bonne fin. Mais une circonstance très particulière [restée inconnue], que je vous confierai avec une profonde tristesse, vint un beau matin renverser brutalement mon projet... Maintenant, mon temps est accompli, d’autres travaux m’absorbent, je n’y peux plus songer. Réfugié dans le deuil de mon pauvre rêve, inconsolable de n’avoir pu le réaliser, je m’en vais de la vie avec une inexprimable amertume qui assombrit souvent jusqu’au dégoût les derniers jours qui me sont encore laissés » (Un jour, sur la grand’lande).

Le 6 décembre 1921, Félix Arnaudin meurt dans sa maison familiale du Monge, à Labouheyre, convaincu d’avoir failli à sa mission envers son cher pays. Or toute l’ancienne Lande est là, consignée dans ses milliers de pages d’archives manuscrites, recueils de contes, chants, proverbes, lexique, études historiques - monographiques - naturalistes, journal, photographies, répertoires multiples... magnifiques brouillons du “Grand Livre” en question, œuvre d’une vie qu’il définissait ainsi, non sans réminiscences poétiques nervaliennes qui rappellent étrangement El Desdichado (1854) : « ma vie quasi sauvage de Landais follement possédé, sens et cœur, par l’infinie poésie de notre bruyère des temps abolis » (Un jour, sur la grand’lande).

LES ARCHIVES ARNAUDIN

Archives départementales des Landes (Mont-de-Marsan)

69 J 1-48 Fonds Félix Arnaudin (accès soumis à autorisation)

Histoire du fonds :

En 1979, les papiers de Félix Arnaudin ont été donnés par sa famille au Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne (Ecomusée de la Grande Lande à Marquèze, quartier de la commune de Sabres) qui les a déposé, le 4 octobre 1991, aux Archives départementales des Landes (fonds 69 J). Ce fonds fut complété par le dépôt de Jacques Boisgontier en mars et mai 1992.
A noter cependant que les manuscrits d’Arnaudin avaient été confiés à Gaston Guillaumie, professeur de langues et littératures du Sud-Ouest à la Faculté des Lettres de l’Université de Bordeaux, de 1930 à la fin des années 50, et que certaines pièces d’archives n’ont pas été retrouvées.
En 2019, ce fonds d’archives déposé aux Archives Départementales des Landes a été à nouveau confié à l’écomusée de Marquèze, Parc Naturel Régional des Langes de Gascogne, où il est consultable.

Inventaire
(à partir de l’Inventaire du Fonds Félix Arnaudin 69 J, n° 1482 - juin 1992, 11 pages dactylographiées)

69 J 1 : Chants populaires de la Grande Lande
I - Chants I (tome 1)
Liste des chanteurs
1ère série : Chants du premier âge
A) Berceuses
B) Amusettes
2e série : Chants de danse
A) Rondes enfantines
B) Chansons de noces

II - Chants I, 2e série : Chants de danse
C) Chansons énumératives

69 J 2 : Chants populaires de la Grande Lande
I - Chants I, 2e série : Chansons de danse
D) Chansons facétieuses et burlesques
E) Chansons satiriques

II - Chants II (tome 2)
2e série : Chansons de danse
F) Chansons d’amour

69 J 3 : Chants populaires de la Grande Lande
I - Chants II
2e série : Chansons de danse
F) Chansons d’amour
G) Chansons anecdotiques

II - Chants II-III
Notes diverses. Tables

69 J 3 bis : Chants populaires de la Grande Lande
I-II - Chants III

69 J 4 (273 feuillets)
I - Chants populaires de la Grande Lande, tome 1 publié en 1912 : brouillons divers concernant les chansons, notes à propos des contes, berceuses, critiques, préfaces, opinion des libraires et celle d’Arnaudin, légende sur le château de Labrit.
II - Chants : corrections
III - Chants : souscriptions pour le tome 2 (qui n’a été publié en réalité qu’en 1970).
IV - Projet d’une seconde édition du tome 1 des Chants, dédicaces.
V - Néant
VI, VII et VIII - Les instruments de musique : description

69 J 5 / 1 (222 feuillets)
I - Mort des chiens : notes manuscrites
XIII - Lüe : état civil sur la famille Dourthe, tirages photographiques d’actes d’état civil
XIV - Voir liasse XXIX (classeur)
XV - Dossier Barrouilh : notes et copie du bail à fief du moulin de Barrouilh, sis à à Saugnac-et-Muret par le seigneur de Belhade, Comet de Laur, 6 mai 1533 ; notes sur la famille de Laur

69 J 5 / 1 / XXI-XXV : Correspondance
XXI - Roland de Denus de Périgueux, après la publication des Contes populaires
XXII - Octave Mirtain : échange de correspondance, année 1912
XXIII - Notes et coupures de presse sur les décorations et les décorés (1913)
XXIV - Paul et Victor Dourthe (neveux d’Arnaudin) : correspondance, notes, cartes postales
XXV - Correspondance avec Lafond, photographe à Arcachon (1912)

69 J 5 / 2 (359 feuillets)
Notes sur Labouheyre : XXVI - Echange de correspondance avec M. Dupart de Saint-Paul-en-Born (1916-1917) et XXVIII - Lettres d’André Poudenx adressées à Paul Dourthe (1924-1934)

XXVII- Correspondance avec des libraires parisiens à propos des manuscrits Techener, utiles pour son Histoire de Labouheyre (1901-1902)

XXIX - Notes historiques : sources et notes pour l’histoire de Labouheyre depuis les origines. Notes sur Geloux, Arjuzanx, Sore, Mimizan, etc.

69 J 6 (273 feuillets) : Notes historiques

69 J 7 : Essai de prononciation du grand landais (brouillon du texte publié en tête des Contes publiés en 1887 (2 versions : 50 feuillets et 58 feuillets, plus 9 feuillets de préface)

69 J 8 (237 feuillets) : Notes pour le Dictionnaire français

69 J 9 : Dictionnaire gascon.
Notes lexicales et ethnologiques (par thèmes) : abeilles, aires - battage, animaux domestiques - élevage - vaches, brebis - troupeaux, animaux sauvages - chasse, arbres - végétaux, archéologie - monuments, assemblées - réunion, bergeries (parcs et bordes) - pâtres - échasses, bœufs - bouviers - charrois - chars et charrettes, champs - cultures - prairies, documents anciens, eaux - pêches, femmes - amours, hauteurs - reliefs, lande - nature - paysages, loups, maisons, mariage, métiers, mort, nourriture, pins, saisons, temps - phénomènes atmosphériques - météorologie - astres, vêtement, vie familiale et sociale d’autrefois, voyages

69 J 10 : Dictionnaire et proverbes (français-gascon)

69 J 11 (367 feuillets) : Notes diverses ; sur la famille Arnaudin, sur Justine Dourthe, sur diverses familles. Etudes de vocabulaire sur les femmes, le béret, les noms de communes

69 J 12 (314 feuillets) : Etudes et notes de vocabulaire et grammaire

69 J 13 (187 feuillets) : Réflexions sur la “Lande” et ce qu’elle représente ; relevé de tous les textes littéraires qui évoquent la lande : “A travers lande”. Notes sur le gibier et les chiens de chasse ; “journal de chasse” et journal intime pour les périodes 1861-1863 ; 1874-1878 ; 1879-1893 ; 1894-1904 ; 1913-1914

69 J 15 : Notes historiques sur des communes et leur étymologie

69 J 15 bis : Notes historiques sur des communes

69 J 16 (178 feuillets) : Notes pour la préface du tome 1 des Chants. Notes de philologie, notes historiques et archéologiques (22 petits dossiers)

69 J 17  : Au temps des échasses  : dossier photographique ; liste des photos et correspondance concernant la publication (1927)

69 J 18 : Notes sur le gibier à plumes et poils. Principaux animaux et oiseaux étudiés : lièvre, lapin, alouette, palombe, grive, bécasse, grue, bécassine, courlis, pluvier, chasse aux canards, canepetière (outarde), perdrix, vanneau, nid de merle, rossignol, fauvette, rouge-gorge, nid de coucou, rapace, épervier, faucon, hibou, hérisson, loup, renard, écureuil, chasse à courre, etc.

69 J 19 : Contes et légendes
Contes (tome 1)
Listes et références ; coupure de presse.
1ère partie : Récits mystiques et superstitieux
2e partie : Contes merveilleux et romanesques

Contes (tome 2)
1ère partie : Contes d’animaux
2e partie : Contes familiers
3e partie : Divers : A- Randonnées. B- Facéties-attrapes. C- Anecdotes facétieuses

69 J 20 : Choses de la vieille lande ou de l’ancienne Grande Lande

69 J 21  : Idem

69 J 22 : Correspondance
Félix Arnaudin a non seulement conservé les lettres qu’il recevait, mais aussi les brouillons des lettres qu’il envoyait, notamment pour la période 1880-1900, lorsqu’il correspondait avec des personnalités du folklore (dossier 69 J 22/1), de la photographie (69 J 22/6) et de la Société de Borda de Dax (69 J 22/4). Il s’agit donc d’une correspondance croisée du plus haut intérêt.

69 J 23 : Calques (environs de Labouheyre)

69 J 24 : Récits courts : Le voleur de brebis - Les chasseurs égarés par la brume - Les marrons - Drame dans la volière - Le repas - L’automne - Le printemps - L’été - La canicule, etc.

69 J 25 : Notes de toponymie.
Notes sur le terme Haute lande et Basse lande.
Notes sur le lin, la filasse, l’étoupe, etc.
Chansons satiriques.
Proverbes sur la lune

69 J 26 : Notes : poésies et musique, rimes

69 J 27 : Notes : monuments aux morts. Lettres sur les soldats disparus. Conseils sur la réalisation des futurs monuments.
Termes gascons et formules en gascon recueillis auprès de certaines personnes

69 J 28 : Bibliographie
Bibliographie critique, en particulier sur Vincent Foix, Isidore Salles, Sylvain Lacoste, Abbé Départ, Beaurain.
Citations littéraires ; citations sur les prêtres et les traditions populaires ; citations erronées

69 J 29  : Catalogue des portraits d’hommes et de femmes.
Vélo et vélocipède : publicités, coupures de presse, conseils. Dossier “Chemin fait à bicyclette” (19338 km).
Conseils pour faire de la photographie (vers 1896-1900).
Correspondance (1874-1896) : essentiellement des lettres écrites par F. Arnaudin (surtout l’année 1896)

69 J 30 : Papiers de famille.
Copies d’actes notariés appartenant aux familles Arnaudin et E. Larrouy (1596, 1607, 1671, XVIIIe et XIXe siècles)

69 J 31 : Copies d’actes notariés correspondant à la famille Lespomarèdes

69 J 32 : Donation Gonzalès.
Quelques coupures de presse, quelques lettres relatives à l’édition des Chants, tome 1

69 J 33 : Acquisition.
Manuscrit relié des Choses de l’ancienne Grande Lande, 2e série, texte mis à jour par Elie Menaut

69 J 34 : Acquisition.
Dictionnaire du parler noir d’Elie Menaut, à partir des notes de F. Arnaudin

69 J 35 : Acquisitions.
Actes notariés originaux (environ 150 actes) des XVIIe et XVIIIe siècles collectés par F. Arnaudin sur l’histoire des familles de la Grande Lande

69 J 36-39  : Manuscrits des Chants populaires, tome 1.

69 J 40 : Manuscrits de proverbes sur feuilles éparses (6x6), environ 200

69 J 41 : “Les plagiaires” : coupures de presse annotées par Camille Arnaudin, relatives aux travaux d’Elie Menaut

69 J 42 : Notes manuscrites sur Dieu et la religion (classeur)

69 J 43 : Tirages photographiques, la plupart publiés dans Au temps des échasses, numérotés de 167 à 302

69 J 44  : Tirages photographiques : portraits d’hommes et de femmes, de paysages, numérotés de 452 à 543

69 J 45 : Tirages photographiques : actes d’état civil sur Labouheyre, le trésor de la maison Pic, actes notariés, actes concernant Lüe, Pontenx, Bouricos, Escource ; actes Dupin à Sabres, actes Larrouy ; instruments de musique, numérotés de 303 à 447

69 J 46 : “Paperots” : coupure de presse

69 J 47 : Cahiers de classe Dourthe

69 J 48 : Livre intime (et de chasse) : photocopie (original 69 J 13)

69 J 49 : Trois tirages photographiques (modernes) de la forêt landaise

Musée d’Aquitaine à Bordeaux

Le fonds Arnaudin du musée d’Aquitaine (section iconographie) est constitué par la collection des photographies prises par Félix Arnaudin à partir des années 1875, soit environ 2500 clichés sur plaque de verre, 3000 avec les photographies de documents d’archives.

Histoire du fonds photographique  :
Il a été déposé en 1966 par la veuve de Paul Dourthe, petit cousin germain de Félix Arnaudin, après sa découverte dans la maison familiale Dourthe par Adrien Dupin (félibre arcachonnais et fondateur à Bordeaux de l’Escole Jaufré Rudel). Félix Arnaudin avait laissé par testament à son cousin Pierre Dourthe, père de Paul, une somme de 8000 francs-or, afin qu’il fasse publier un album de ses meilleures photographies, soit 250 clichés en format 13x18 cm. C’est ainsi que paraîtra en 1928 l’ouvrage intitulé Au temps des échasses, constitué de photogravures légendées d’après des écrits d’Arnaudin.

Cette œuvre photographique peut, d’un point de vue thématique, se subdiviser en quatre parties comme suit :
habitat et architecture rurale (25%)
paysages de lande et pignada, vie pastorale, activités agraires (50%)
portraits individuels ou de groupes (12,5%)
pièces d’archives (12,5%)

Bibliothèque municipale de Bordeaux

Le Fonds Arnaudin de la bibliothèque municipale de Bordeaux (Fonds patrimoniaux, Mériadeck - Patrimoine) est en fait la bibliothèque personnelle de Félix Arnaudin, soit 720 volumes déposés en 1930 à la ville de Bordeaux). Il est essentiellement composé d’ouvrages d’ethnologie, souvent annotés de la main de l’ethnographe, de manuscrits et de quelques périodiques.
Le catalogue informatique des 310 références d’ouvrages qui le compose est accessible par internet sur le site de ville de Bordeaux (www.bordeaux.fr, bibliothèque municipale, catalogue général, taper "Arnaudin" en recherche tous critères). L’ensemble du fonds est consultable sur place.

Musée de Solférino (Landes)

Le musée de Solférino (Landes), aujourd’hui fermé, possède des objets traditionnels dits de la “collection Félix Arnaudin”, ainsi que son appareil photo et son vélo, “sa rouleuse” comme il aimait à l’appeler. Arnaudin l’avait achetée en 1895 chez Bébéli & Compagnie, à Toulouse, “constructeurs de vélocipèdes” et elle lui fut livrée par chemin de fer à Labouheyre. Il parcourra grâce à elle pas moins de 20 000 kilomètres (d’après son cahier “Vélo”).

BIBLIOGRAPHIE

Publication de l’œuvre de Félix Arnaudin

De son vivant :
1872. “Une branche des Pic de La Mirandole dans les Landes”. Revue de Gascogne (Auch), tome XIV, p. 259. Article republié en 1898 dans la Revue d’Aire et en 1923 par Elie Menaut, à partir d’une seconde version de Félix Arnaudin, dans Choses de l’Ancienne Grande-Lande, 2e série, p. 129-145.

1888. Contes populaires recueillis dans la Grande-Lande, le Born, les Petites-Landes et le Marensin. Paris, Emile Lechevalier ; Bordeaux, Mme Veuve Moquet, daté 1887, 312p. (Traduction française suivie du grand-landais). [En fait Arnaudin les fait imprimer à compte d’auteur et dépose les ouvrages chez deux libraires. Emile Lechevalier l’inscrit à son catalogue “Librairie historiques des provinces”].

1891. “Quelques usages de la Semaine sainte”, Dans les Landes II. Revue des Traditions populaires, n° 6, p. 330-331.

1899. “Le meurtre de Pic de Blais de la Mirandole”. Revue des Traditions populaires, 1899, n° 5, p. 278-279.

1902. “Un mot attardé sur Bouha prou bouha”, Mélanges et documents II. Annales du Midi, p. 539-541. Réédité par Elie Menaut dans Choses de l’Ancienne Grande-Lande, 2e série, 1923, p. 43-45.

1902. “Un mot sur Labouheyre à propos d’une publication récente”. Compte rendu de l’ouvrage de M. Saint-Jours, capitaine des douanes, « Fort d’Albret et le littoral des Landes », Bulletin de la Société de Borda, p. XXV.

1912. Chants populaires de la Grande-Lande et des régions voisines, recueillis par Félix Arnaudin. Musique, texte patois et traduction française. Tome 1. Paris, H. Champion ; Bordeaux, Féret ; Labouheyre, P. Lambert, LXXXVI-521p.

Editions posthumes :

1923. Choses de l’ancienne Grande-Lande (1ère série) par Félix Arnaudin, avec 5 photogravures. Labouheyre (Landes), imprimerie Lambert, 111p.

1923. Choses de l’ancienne Grande-Lande (2e série) par Félix Arnaudin. La Baronnie de Labouheyre préfacée et publiée par Elie Menaut [1886-1965], membre de la Société préhistorique de France. Labouheyre, imprimerie Lambert, 1923, 182p.

1923. “D’Herba-Faveria à Labouheyre. (Etudes étymologiques)”. Publié par Elie Menaut, dans Choses de l’Ancienne Grande-Lande, 2e série, p. 21-34.

1923. “Un coin de la Grande Lande (Lou May-de-Brout)”, publié par Elie Menaut dans Choses de l’Ancienne Grande-Lande, 2e série, p. 35-42.

1928. Au temps des échasses, s.l. (non paginé)

1966. Félix Arnaudin. Contes populaires de la Grande-Lande. Première série. Textes présentés et traduits par Adrien Dupin et Jacques Boisgontier. Photographies de Félix Arnaudin. Illustrations d’Osmin Ricau et René Rougerie. Bordeaux, Groupement des Amis de Félix Arnaudin.

1967. Félix Arnaudin. Contes populaires de la Grande-Lande. Deuxième série. Textes présentés et traduits par Adrien Dupin et Jacques Boisgontier. Bordeaux, Groupement des Amis de Félix Arnaudin.

1970. Chants populaires de la Grande-Lande et des régions voisines recueillis par Félix Arnaudin. Musique, texte patois et traduction française. Tome 2. Textes présentés et annotés par Simone Wallon, Adrien Dupin et Jacques Boisgontier. Bordeaux, Groupement des Amis de Félix Arnaudin, XXXV-37-483p.

1972. Landes d’autrefois. Photos et textes de l’auteur. 75 photogravures. Inédits du Livre de chasse. Clichés et textes choisis et présentés par A. Dupin, J. Boisgontier, P. Méaule et F. Moniot. Préface de L. Papy. Bordeaux, Groupement des Amis de Félix Arnaudin, Escole Jaufre Rudel.

1977. Contes populaires de la Grande-Lande. Première série / Félix Arnaudin. Préface de M. Yves Lefèvre, textes présentés et traduits par Adrien Dupin et Jacques Boisgontier. Nouvelle édition rev. et augm. Sabres (Ecomusée de Marquèze), Groupement des Amis de Félix Arnaudin, 606p.

1988. Un jour, sur la grand’lande. Avant-propos de Eric Audinet. Bordeaux, L’Horizon Chimérique, 91 p. (Collection “de mémoire”). [Réédition d’un extrait des Choses de l’Ancienne Grande-Lande (1ère série)].

1991. Félix Arnaudin (1844-1921) 40 ans d’images à travers la Grande-Lande. Habitat et architecture rurale de la Grande-Lande. [Titre de la page de garde : Félix Arnaudin (1844-1921). Imagier de la Grande-Lande. Habitat et architecture rurale. Ville de Bordeaux, Musée d’Aquitaine, 287p.

1993. Félix Arnaudin. Imagier de la Grande Lande / Jacques Sargos, Bernard Manciet, Pierre Bardou, Guy Latry ; avec la collab. de François Moniot et Jean Cabanot. Co-édition : Centre Régional des Lettres d’Aquitaine, l’Horizon Chimérique, Ultreïa, Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne, 157p.

1993. Condes de la Lana-Gran / Félix Arnaudin, mise en graphie occitane moderne et transposition en français d’Eric Chaplain. Gradignan, Princi Negre, 213p. / Pau, Princi Neguer, 2001, 186p. (Au viu leupard ; 6).

1994-2003. Publication des Oeuvres complètes de Félix Arnaudin en 8 volumes. Co-édition par le Parc naturel régional des Landes de Gascogne (Mont-de-Marsan) et les Editions Confluences (Bordeaux) :

O. C. Vol. I - 1994. Contes populaires de la Grande-Lande / Félix Arnaudin. Edition établie par Jacques Boisgontier et présentée par Guy Latry. XXXI-645p.

O. C. Vol. II - 1996. Proverbes de la Grande-Lande / Félix Arnaudin. Edition établie et présentée par Jacques Boisgontier. 471p.

O. C. Vol. III - 1995. Chants populaires de la Grande-Lande. Tome 1 / Félix Arnaudin. Edition établie et présentée par Jacques Boisgontier et Lothaire Mabru. LXIX-452p.

O. C. Vol. IV - 1997. Chants populaires de la Grande-Lande. Tome 2 / Félix Arnaudin. Edition établie et présentée par Jacques Boisgontier et Lothaire Mabru. XIII-837p.

O. C. Vol. V - 1999. Correspondance / Félix Arnaudin. Edition établie et présentée par Guy Latry ; corpus révisé et index établis par François Pic. XXXIX-497p.

O. C. Vol. VI - 2001. Dictionnaire de la Grande-Lande. Tome 1 (de A à H) / Félix Arnaudin. Edition établie par Jacques Boisgontier, présentée par Joël Miró. XLIII-524p.

O. C. Vol. VII - 2001. Dictionnaire de la Grande-Lande. Tome 2 (de I à Z) / Félix Arnaudin. Edition établie par Jacques Boisgontier, présentée par Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Guy Latry et Joël Miró. 714p.

O. C. Vol. VIII - 2003. Journal et Choses de l’ancienne Lande / Félix Arnaudin. Edition préparée et établie par Jean-Yves Boutet, Guy Latry, Jean-Bernard Marquette. VIII-907p.

2001. Contes des landes de Gascogne : les fées de la dune. Contes collectés et traduits par Félix Arnaudin ; ill. de Philippe Dumas. Paris, l’Ecole des Loisirs, 125p.

2003. Contes de Félix Arnaudin en bandes dessinées / Véronique Tramut, ill. David Prudhomme. Darnétal (Seine-Maritime), Petit à Petit, 96p.

2005. Contes / Félix Arnaudin ; metuts en grafia classica e espurgats deus gallicismes màgers per Patric Guilhemjoan. Orthez, Per Noste, 247p.

Pour en savoir plus...
Outre l’appareillage critique de l’édition des Œuvres complètes de Félix Arnaudin par le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne et les Editions Confluence, sont consultables :

CORIN MIRANDE Sylvie. Les Contes populaires de la Grande-Lande (F. Arnaudin) : réalités régionales et contes populaires. Univ. de Toulouse 2, Thèse de doctorat en Littérature française, 1988.

DAUGÉ Césaire. “Félix Arnaudin” (notice nécrologique). Bulletin de la Société de Borda, 1922, p. 1-5.

Dictionnaire biographique des Hommes du Midi. Tome I : Les Contemporains / Henry Carnoy. Introduction, Paul de Beaurepaire-Froment. Paris, 1903. [La notice Arnaudin figure en fin d’ouvrage, p. 142-143].

GUILLAUMIE Gaston. “Félix Arnaudin, le Mistral des Landes”. Les Conteurs gascons des Landes aux Pyrénées. Bordeaux, imprimerie Delmas, 1943, (Anthologie de la Littérature et du Folk-lore gascons, n° 6), p. 9-17.

LALANNE François. “A l’occasion du cent cinquantième anniversaire de la naissance de Félix Arnaudin (1844-1921) : le cadre familial”. Bulletin de la Société de Borda, 433, p. 77-92.

LALANNE François. "La Grande lande dans l’oeuvre de Félix Arnaudin". In Les Landes dans l’histoire. Centenaire de la Société de Borda (1876-1975). Dax, Société de Borda, 1978, p. 391-407. (Fédération historique du Sud-Ouest. Actes du XXVIIIe Congrès d’études régionales, Mont-de-Marsan et Dax, 24-25 avril 1976.

LATRY Guy. “A fils honteux, père indigne : F. Arnaudin et J.-F. Bladé”. Actes du colloque de Lectoure (20-21 octobre 1984) : Jean-François Bladé (1827-1900). Béziers, Centre International de Documentation Occitane, 1985, p. 137-145.

LATRY Guy. “Une enquête de Félix Arnaudin en Bazadais”. Cahiers du Bazadais, n° 76, 1er trimestre 1987, p. 29-41.

LATRY Guy. Félix Arnaudin, un folkloriste gascon à travers sa correspondance, suivie de l’édition de la correspondance générale de Félix Arnaudin. Univ. de Montpellier 3, Thèse de doctorat en Etudes occitanes, 2000, 3 volumes, 1376p.

MENAUT Elie. L’Ancienne Grande-Lande vue à travers Félix Arnaudin. Dax, impr. P. Pradeu, 1950, 32p.

MIRANDE Sylvie Corinne. Le Recueil des contes de la Grande Lande (F. Arnaudin) : réalités régionales et conte populaire. Univ. de Toulouse 2, Thèse de doctorat en littérature comparée, 1988, XV-360 p.

TOIMON Pierre. “Arnaudin et Delbousquet. Regard croisé sur la lande pastorale entre mots et images, alors que l’on réédite Le Mazareilh d’Emmanuel Delbousquet”. Le Festin, n° 25, février 1998, p. 20-29.


Auteur
Florence Galli-Dupis
Ingénieur CNRS Lahic/IIAC
2007


Erudit et folkloriste reconnu par les milieux savants de l’époque, Félix Arnaudin a consacré sa vie à la collecte du génie populaire landais. De la littérature orale au folklore, en passant par la philologie, ou de l’histoire locale à l’histoire naturelle, en passant par l’écriture et la photographie, il a inlassablement sauvé de l’oubli les “Choses de l’ancienne Grande Lande”.


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